jeudi 7 décembre 2006

ARTDHIVER

CONNAISSEZ VOUS LES YUKIGATAS ?

Au Japon, les formes que dessinent les névés sur les versants des montagnes sont appelées les yukigatas. Depuis longtemps ces tâches étaient utilisées comme une sorte de calendrier dans l’agriculture. Maintenant délaissés, les yukigatas sont restés dans la tradition orale.

Chaque année au printemps avec la fonte des neiges, les pentes se couvrent de dessins aux formes évocatrices d’animaux, d’hommes ou d’objets. Littéralement appelés « neige et forme » ils ont parfois donné leur nom aux sommets comme le Mont Koma-gatakes qui signifie cheval en japonais.

YUKIGATA POSITIF ET YUKIGATA NEGATIF

Il y a deux catégories de yukitas, les positifs en blanc sur fond noir (le névé donne la forme), et les négatifs en sombres sur fond de neige (le sol déneigé forme le dessin) . Il peut parfois arriver que la forme soit la composante d’un positif et d’un négatif qui s’imbriquent. Dans ce cas ils sont laissés à l’interprétation personnelle.

MECANISMES DE FORMATION

La formation des névés peut sembler très simple car elle résulte d’une accumulation de neige. Néanmoins il ne pourrait y avoir de yukigats si la couche se déposait partout uniformément. Il apparaît donc que les conditions climatiques générales des chutes de neige, conditionnent la zone de dépôt dans l’espace. De plus les formes dépendent aussi des accidents du relief. Les creux, les talwegs facilitent les accumulations tandis que les crêtes et autres mamelons se dégarnissent plus vite. De la nature du terrain dépend aussi la tenue de la neige, l’exposition et la qualité vont déterminer la durée de vie des yukigatas. A ce titre, les dépôts d’avalanches restent longtemps dans le paysage.

Chaque année les même yukigatas apparaissent quasiment à la même époque et au même endroit.

YUKIGATAS ENTRE TRADITION ET MODERNITE

On dénombre aujourd’hui plus de trois cent yukigatas célèbres répertoriés dans chaque préfecture du Japon. Ne trouvant plus leur utilité dans l’agriculture moderne ils disparaissent dans la tradition populaire. Mais avec le développement des stations de ski, les beaux yukigatas sont utilisés comme attrait touristique. Et un nouveau passe temps est de trouver de nouveaux jolis yukigatas.

AILLEURS DANS LE MONDE

La mise en évidence des yukigatas est-elle un corollaire aux rencontres sportives ?

En Norvège à l’occasion des jeux olympique de Lillehammer de 1994, on a crée un yukigata positif artificiel (porteur de la flamme olympique). Aux jeux de Nagano (Japon), l’épreuve de saut à ski se déroulait dans le village de Habuka célèbre pour ces yukigatas et notamment celui du cheval blanc. Depuis, il semblerait que la tradition fait des émules puisque aux jeux de Salt Lake City en 2002, quelques nouveaux yukigatas ont été décrits.

Maintenant, à vous de faire jouer votre imagination cet hiver.

Philippe

Bibliographie : Revue Neige & Avalanche n° 115 ; ANENA

mardi 21 novembre 2006

Bienvenue sur randossau

C’est avec du retard que je vous adresse ce mail. L’hiver commence à peine à se montrer, mais les montagnes ne sont pas décider à mettre leur blanc manteau. Les derniers vols de grues, palombes et autres migrateurs passent au dessus de nos têtes. Quel vacarme !

On croirait qu’elles partent en vacances au soleil…

Je vous avais promis de vous envoyer mon adresse : ppadelli(@)club-internet.fr

Pour les longues soirée d’hiver, voici les titres quelques titres de livre pour s’évader un peu en attendant les prochaines divagations montagnardes.

« La pluie jaune » de Julio Llamazares. C’est un roman qui se passe en Sierra de Guara, dans le petit village d’Ainielle accroché sur les terres arides du Haut Aragon et dont il ne reste aujourd’hui que quelques ruines. C’est un roman très dur et sombre et intimiste qui nous fait vivre le déclin de ce village frappé par l’exode à travers la solitude puis la déchéance du dernier habitant. C’est un cri de désespoir, de douleur de cette terre délaissée. On prend toute la dimension du drame humain de l’exode pour celui qui reste, qui voit partir ceux qu’il ne reverra jamais…

« Pourquoi j’ai mangé mon père » Roys Lewis. C’est une fable sur le progrés. L’action se passe à l’époque néolithique. Une famille ostralophithèque hors du commun va vivre le progrés au rythme des découvertes, avec leurs lots de réussites et de désenchantements. Livre plein d’humour, un bon moment de détente.

« Eloge de la marche » Enfin un livre qui cause de la marche et de ce qu ‘elle engendre en nous. Sans aller jusqu’à la thèse, c’est bien vu et il faut parfois poser des mots sur les émotions. Certains y trouveront-ils des réponses à leur besoin de marcher.

« Une semaine de vacances » Marc Aubry Ce livre écrit par un accompagnateur en montagne, caricature un groupe de joyeux randonneurs partis une semaine en circuit. C’est un regard amusé et amusant d’un accompagnateur où chacun pourra s’y retrouver un peu par moments ou encore y rencontrer quelques souvenirs.

« Comment chier dans les bois »Kathleen Meyer. Nous sommes de plus en plus en rupture avec l’état de nature. Chier dans la nature peut paraître naturel et pourtant de nos jours ce n’est pas toujours une mince affaire. Ce livre traite de la manière dont il faut s’y prendre …(rire !) pour lutter contre la pollution et les conséquences de la sur-fréquentation de certain lieux. Traité à l’américaine, une volonté de nature propre à régenter immédiatement.!

« Petit Précis de Pyrénéisme » Joseph Ribas. Pour les amoureux des Pyrénées, ce livre est une introduction à l’histoire de la conquête des Pyrénées. A travers les personnages qui ont donné leurs lettres de noblesse à ces montagnes, Russel, Ramond de Carbonière, les guides de Gavarnie... Un bon aperçu qui nous plonge au cœur du pyrénéisme.

Je vous souhaite à tous une bonne lecture. N'hésitez pas à laisser un petit commentaire, ça fait plaisir.

Merci

samedi 7 octobre 2006

Vos Photos

Sur cette page sont regroupées les photos que vous m'avez envoyez de nos randonnées et celles que j'ai pu prendre.


2008

Grands Sites Pyrénées Espagnoles

Ossau en Famille avec cheval de bât :


Murailles Aragon Septembre

  • Pour voir les photos de Marc de cette traversée : c'est ici
  • Et celles de Julien avant que son appareil le lâche : c'est là
Gavarnie Ordesa